Lever de soleil ou coucher de lune? |
Avant de quitter Havelock, nos hôtes et l’appartement (!),
la « rando » du coin est Cape Kidnappers. Comme son nom l’indique,
c’est un cap (que l’on peut voir sur la photo de l’article précédent où
Meherunissa est à la plage) qui héberge une colonie de fou de Bassan (Google
pour les novices en ornithologie).
20kms aller/retour le long de la plage et de son relief
escarpé, incluant une paire de kilomètres à grimper sur la colline finale pour
observer la colonie.
Marche facile en soit, sauf que le fait de longer la falaise
implique de passer à marée basse, la plage étant inexistante à marée haute. Il
faut donc consulter les horaires des dites marées avant de partir et notre
départ est donc fixé à 6h30, pieds sur la plage !
Début de la marche au lever de soleil, ou coucher de lune
comme on veut.
Falaises à pic, cailloux qui en tombent, c'est toujours le Far West un peu partout ce pays |
L’avantage de partir au aurores, c’est de ne croiser personne en chemin, si ce n’est un quad (Précision pour les mauvaises langues qui diront qu’il y a des traces de pneus sur la photo ;)
"Hé les copains, z'avez une place?!" |
La marche se déroule sans encombre jusqu’au premier repaire
des oiseaux, sur un rocher isolé, peu avant d’attaquer la grimpette. Le bruit
et l’odeur, surtout l’odeur, genre poisson pas frais sont immanquables.
Vas retrouver tes parents toi là dedans! |
Arrivés au sommet, c’est le même scénario puissance 10, LA
colonie est là. Les fans de volatiles seraient sans doute aux anges
(Enzo ?) mais pour nous ça ressemble à un gros bazar avec décollages et
atterrissages incessants sous couvert de piaillements intensifs avec odeur pas
commune en prime. Les écriteaux/panneaux d’explications restent tout
de même instructifs.
Le bout du bout du cap |
Le cap en lui même représente dans la tradition maorie un
hameçon par lequel le demi-dieu Maui pêcha l’ile du Nord (de la NZ of course).
Il est temps de redescendre sans trop d’éterniser pour ne pas risquer de se
faire coincer par la marée, accompagnés par un couple de belges bien
sympathiques qui effectuaient le tour du pays en vélo.
"Nous savions seulement... qu'une éclipse de lune trompe les fleurs et fait avancer la montre des oiseaux."
RépondreSupprimerRafael Alberti
Quelle chance vous avez de côtoyer ces oiseaux si rares sur nos côtes! Aussi nombreux et bruyants soient-ils, ils n'en restent pas moins des créatures que beaucoup envient car ils ont, contrairement à nous, la chance de voir le monde vu du ciel!